Bien bien bien, je ne croyais pas vous parler de tout ça maintenant, pensant que ce n'était plus d'actualité, mais l'hiver étant de retour, finalement...

(Sisi, je vous parle d'une semaine où dans mon petit bled on a allumé des feux dans la vigne et fait tourner des hélicos pour la réchauffer...ça fait bizarre le bruit des hélicos à 5 heures du mat...)

(Crédit photo Jean-Claude Rigault)

Donc l'hiver...après une semaine de vacances quasi estivale, on vous l'avait pourtant bien dit, en avril, de ne pas vous découvrir d'un fil!

Du coup j'ai étrenné mon petit gilet tombé des aiguilles pendant le week-end de Pâques, la robe est rangée mais il est parfait pour réchauffer quelques petites blouses de printemps, et je me suis livrée à quelques contorsions une petite séance de photos pour vous en causer un peu ici...Je l'aime bien ce gilet...qui s'enfile facilement sur un petit haut sans que l'on se sente boudinée...Seul petit bémol, cependant...je me suis rendu compte que si j'aime beaucoup tricoter ces laines un peu sèches (comme les fils Holstgarn aussi, par exemple), je les trouve un peu moins agréables à porter...bref, ça piquouille-gratouille un peu! Mais bon, je ne vais pas faire ma princesse au petit pois, non plus...

Et tant qu'on y est, j'envoie ma dernière cousette, plus printanière, et parfaite pour la saison!

Gilet Paloma, patron SandrineC, en shetland fine de l'Echappée Laine, coloris Ambre. Petites aiguilles (3,5) et longs bras de singe = tricot qui demande un peu de patience mais finalement pas tant que ça...(J'ai longtemps craint un effet boulet, mais non, on ne s'ennuie pas...)

Tiens, j'ai retrouvé une photographe!

Blouse cézembre de Anne Kerdilès, patron parfait, sûr sûr qu'il y en aura d'autres...Tissu...comment dire, parfait aussi et...Et oui, encore cadeau de Cdesyle! Je crois pouvoir dire qu'elle m'a habillée pour l'hiver et même plus (il en reste!)

Bien, c'est le mois de mai aujourd'hui, je clos ce petit billet commencé hier, et déclare maintenant le printemps ouvert!

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*Oui, bon, peut-être bien la première du printemps, ou de l'hiver prochain, en fait je suis très en avance... (rédaction du billet débutée il y a un mois...mais têtue je continue, et tant pis si je suis hors saison!)

Alors vite vite profitons du mauvais  temps et de la grisaille de ce début de printemps (et de la venue de ma danseuse-photographe) pour porter et poster ma robe de... voyons, de quand déjà? Ah oui, de décembre, c'est ça!...

Encore un tissu trop beau offert par Sylvie cet été (je vais inventer le #uneannéeenCdeSyle je crois!)...Moins évident pour moi que les autres, celui-ci...Parce que si j'étais certaine qu'il me plaisait,  trouver un projet à sa mesure n'a pas été chose facile! j'ai davantage l'habitude des tissus à fleufleurs, et ces motifs graphiques et placés m'ont fait un peu fumer les neurones! J'avais en tête une robe, droite, simple. J'ai découpé et bidouillé un patron Burda, et puis j'ai essayé de placer les motifs ET de rentrer les morceaux dedans, têtue je suis, je VOULAIS une robe... Mais j'ai dû me rendre à l'évidence...après avoir coupé le devant...C'est bien ça, têtue et et un peu bêtasse, aussi...

Patron de base dans ce Burda (avril 2016), la robe de la couverture (sisi!)...

Bref, impossible donc de revenir en arrière, l'autre idée étant une jupe mais là, plus assez de tissu...En désespoir de cause je suis partie chez "mon" marchand de tissu avec le maigre espoir de trouver un uni pour le dos...

Et contre toute attente ce fut le jackpot!

Le reste fut une partie de plaisir, de ces cousettes où tout se déroule comme dans un rêve, sans anicroche ni découd-vite, même lorsqu'on se lance dans un impro quelque peu périlleuse!

Et c'est d'un pas décidé que je vous emmène voir le résultat que bon, j'aime bien, même si je lui trouve les manches un chouïa un peu longues!

Patron Burda, avril 2016, modifié (pas d'ouverture devant, pas de couture milieu dos...) Tissu offert par Sylvie, idéal pour travailler les lignes brisées avec mes MS, et validée par le petit J. toujours très attentif à mes tenues, ici en mode "maîtresse, t'es beeeeeelle!"...

L'impro en question, goutte et noeud-noeud dans le dos, tout ça pour éviter une fermeture éclair!

Pour parfaire le truc j'ai même bricolé le p'tit bracelet qui va avec...

Mon premier tissage peyote, modèle et tuto "mon petit bazar" pour le modèle et "fifijolipois" pour la technique.

Et normalement l'hiver prochain je devrais avoir aussi le gilet raccord!

Une fois de plus, à suivre...

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Deuxième journée donc...J'ai fait un caprice, je l'avais vue sur Instagram, et voulais la voir en vrai, j'y ai traîné tout le monde! Avec du soleil, l'étudiante stagiaire, et son Jules (qui ne s'appelle pas Jules) nous partons donc à 6 de bon matin pour la villa Empain...De bon matin dans l'espoir de finir la visite assez tôt pour profiter du reste de la journée en ville...

Maisons du coin (à Jette) en allant prendre le métro...Si un jour je vis ici, (ce qui n'arrivera jamais, my God, c'est bien trop dans le Nord) c'est là que je veux habiter...dans une maison comme ça, et avec un bow-window! ( oui, j'adore les bow-windows où l'on peut se lover dedans  avec un bon bouquin et vue sur...) Enfin on sait jamais...

La suite, c'est une arrivée à la Villa vers 10 heures pour une ouverture à... 11 ! Il fait un peu (hum, le Nord je vous dis!) froid, on tourne un peu dans le quartier, quelques belles ambassades mais pas très hospitalières...pour tomber enfin sur LE bon plan, juste à l'arrêt du tram:

L'idée de base était de boire un petit truc chaud pour se réchauffer en attendant, nous nous sommes retrouvés en train de savourer un petit-déjeûner bis, dans un cadre certes plus british que belge mais avec un accueil tellement sympathique!...Vraiment si vous passez par là je vous conseille la petite pause...

Bon, mais cette villa, alors?!

On y vient, on y vient...

Par la grande porte...

Villa Empain, (construite en 1930 par Michel Polak, art déco à souhait, restaurée dans les années 2000 par la fondation Boghossian après un parcours dans le temps chaotique) et en ce moment deux expositions superbes à voir, "DECOR", et "frontières imaginaires"...

Et au passage le grand bonheur de voir mes zamours en grande discussion passionnée devant chaque oeuvre, ce moment où on se dit qu'on n'a pas tout raté dans leur éducation...

Bon, apparemment la culture ça creuse, aussi, on a enchaîné avec l'incontournable dégustation de frites, une petite balade à nouveau dans Bruxelles et un stop dans la superbe librairie de BD Brüsel, nom et décor inspiré des dessins de Schuitten, et tout ça ça mène à l'heure du match et de l'apéro!

Ou comment terminer un après-midi bruxellois en buvant de la bière dans un pub devant un match de rugby!

Petit dîner familial à l'appart, et c'était déjà fini, le lendemain l'homme a ramené petite auto et cartons, nous les filles on a pris l'avion, et la demoiselle étudiante est partie vers de nouvelles aventures! (pour l'instant quelque part dans le nord de l'Allemagne, elle élève des chèvres et fait découvrir la ratatouille à d'autres djeuns du monde...)

Pour moi il reste de si bons souvenirs, et l'envie de retourner là-bas, dans le Noooord, j'aimerais bien flâner encore un peu, goûter les gaufres, visiter les grands musées...et pourquoi pas les environs, et Bruges, et Anvers, et...

*Edit d'un peu plus tard: prochaine étape de la demoiselle, le Luxembourg...

On n'a pas fini de voir du pays!

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Bon, et bien le voici le voilou, ce week-end bruxellois dont je vous rebats les oreilles depuis deux billets...Il faut que je me dépêche, il s'éloigne s'éloigne...

Ceux et celles qui suivent par ici le savent, nous avons des demoiselles étudiantes aux tendances globe-trotteuses qui nous incitent au voyage (comme si nous en avions besoin) et nous transforment régulièrement en déménageurs (en fait je crois qu'on aime ça...)

Bref, après avoir découvert puis quitté Montpellier et Nantes l'an dernier, visité Heidelberg cet été, retrouvé la belle Toulouse à la rentrée, en cette fin de février nous avons conjugué les plaisirs de la découverte de Bruxelles et les joies du rapatriement d'une voiture pleine de cartons vers Bordeaux (enfin, surtout l'homme, nous les filles sommes rentrées en avion...)

Mais...pendant deux jours nous avons visité Bruxelles...qui aurait mérité un peu plus, c'est certain.

Premier stop au retour de l'aéroport, l'Atomium...

 C'est chouette, l'Atomium, on y apprend plein de choses sur les expositions universelles qui ont eu lieu à Bruxelles, on peut faire joujou avec son appareil photo, et on y a de jolies vues sur la ville...Accessoirement, maintenant que je l'ai vu j'ai envie de relire le bouquin de Jonathan Coe -Expo 58.  (Mais hum, faudrait que je range la bibliothèque...impossible de remettre la main dessus...)

Le lendemain, notre étudiante -ici stagiaire- travaillait, et nous on a pris nos cliques et nos claques et surtout nos petits petons, et on est parti pour un circuit de découverte de la ville...temps maussade, voire même pluvieux, au début, heureusement le musée de la bière sur la grand'place, judicieusement atteint à l'heure de l'apéro, nous a sauvé de l'abat d'eau le plus conséquent de la journée! (Accueil très sympa, et dégustation comprise dans le prix de la visite).

Au détour des km parcourus, des personnages de BD, le p'tit bonhomme incontournable du coin, des vitrines de gourmandises à faire défaillir notre Grande, des palais...

Fin de la journée au musée de la BD...visite passionnante si on s'intéresse au comment du pourquoi des différentes étapes qui aboutissent à la fabrication d'une bande dessinée, j'en avais un peu plein les pattes mais j'ai passé un très bon moment (et je ne suis pourtant pas la plus grande fan de BD de la famille!)

J'espère avoir un peu de temps une prochaine fois pour vous parler du lendemain...avec - entre autres choses - une visite d'un lieu découvert grâce à Instagram, et très, vraiment très apprécié de nous tous, la dégustation de frites

Je vous laisse avec un peu de tricot, on ne se refait pas, ma demoiselle en voyant mon Baable-hat rose paf sur instagram m'en avait commandé un, cahier des charges très précis au niveau des couleurs, il a été livré sur place et étrenné au cours de la soirée...Mais je vous promets que notre AirBn'B était très agréable et très bien chauffé!

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Petit à petit elles quittent le nid...d'abord pour Bordeaux, la vie d'étudiante, retour le week-end...Puis parfois plus loin, parfois même trèèèès loin...

Mademoiselle Pvalou cette année s'en est allée devenir danseuse à Toulouse.

Et comme c'est un peu loin pour les calins du dimanche soir au coin du feu elle m'a demandé elle aussi sa moumouneuse...

Et évidemment je me suis exécutée, toute attendrie...

Pour la troisième fois...

Bon, en même temps c'est tellement simple, et rapide à faire, la moumouneuse...7 couleurs...tricotées jusqu'au bout de la pelote...En gros 2/3 soirées par pelote, ça file tout seul et si on ne se disperse pas en cours de route en quinze jours c'est plié!

Elle a choisi ses couleurs... Entre sable et eaux profondes, entre dune et océan, c'est ce qu'elle avait en tête. Histoire d'emporter un bout de son Sud-Ouest avec elle?

Et bien croyez-le ou pas, il n'a pas été si facile de respecter le cahier des charges...chez Drops, il nous manquait deux couleurs pour le dégradé de ses rêves, alors j'ai écumé internet, sans succès, c'était pourtant pas compliqué, je cherchais du bleu marine!

Il a fallu un petit week-end marseillais pour enfin dénicher le Graal, dans la caverne d'Ali-Baba. Aller chercher les couleurs océanes sur les bords de la méditerrannée, un comble!

Pas vraiment de photos d'océan sous la main (plutôt la flemme de chercher)...Mais j'ai rencontré cet automne dans les montagnes pyrénéennes un champignon tellement assorti à la moumouneuse, que je n'ai pas pu résister à un petit montage...un champignon aux couleurs de la mer, du sable, des dunes...

Plaid "175 g " de Facile Cécile, Océan de douceur en Drops kidsilk tricotée en double, aiguilles n°9...

Parfait pour se rouler, s'enrouler, s'envelopper en cas de coup de frais ou de manque de câlins...

La prochaine fois, la petite balade à Bruxelles promise, j'espère...

Quand j'aurai trié mes photos...

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Et si nous reparlions un peu tricot?...

Celui-ci c'est mon chouchou du moment...

Tombé de mes aiguilles pile poil au moment de LA vague de froid...

Déjà tricoté en version estivale avec le joli fil portugais offert par ma frangine...

Je rêvais de la version doudou d'hiver très beaucoup vue, en mélange Drops kidsilk/alpaga...

C'est fait...

Tricot repose neurone de Décembre, en alternance avec chaussettes de Noël et autres surprises à mettre au pied du sapin, ça monte tout seul...Petite fantaisie, pour ne pas m'ennuyer avec cet océan de jersey, j'ai ajouté une sorte de torsade-tresse sortie de mon bon vieux livre de point de tricot au milieu...

Bon, c'est malin, j'ai choisi du gris, je voulais un pull facile à porter avec tout, je suis un peu en mode "soyons raisonnables", sauf que maintenant j'ai envie d'en faire un autre...un peu plus coloré...

Il aime bien mon Aisling...et hop, voilà la petite touche de couleur manquante!

Quelques photos (un peu de guingois certes, mais j'vous jure que les deux manches font la même longueur!), un jour de grisaille assortie au pull, pour mieux voir la jolie (je trouve) tresse du devant...

Pull "Il grande favorito" le bien nommé, en taille 2, nouveau chouchou-doudou, patron d'Isabel Kraemer, en mélange deux fils alpaga (8pelotes n° 501 light grey mix) un fil kidsilk (4pelotes n° 22 gris cendre), le tout chez Drops, aiguilles n°6.

Finalement le gris était un bon choix, je le porte énormément, au gré des fréquentes pannes de chauffage de l'école (hum...) et des surveillances des froides récrés hivernales, il est d'une douceur incroyable (vous m'dites si j'me répète) et récemment il a même fait un petit tour en Belgique...

A suivre donc les aventures du Grande favorito au pays de Tintin!...

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Non, en fait ça ne me gêne pas du tout...

Paris c'est parfait quelques jours...pour un week-end, quelques balades...

C'est pas mal aussi côté couture, quand on tombe sur un petit patron sympa,

Donc aujourd'hui c'est l'histoire d'une robette cousue l'an dernier en fin d'hiver, après avoir récupéré le patron sur le site LouisAntoinette suite à un jeu, je crois...M'en souviens même plus...

Et pour cause...

Allez savoir pourquoi le printemps est arrivé sur cette robe pas du tout printanière sans que j'aie trouvé le temps ou le courage de lui coudre sa fermeture éclair - invisible il va sans dire...refus d'ostacle...il ne lui manquait pourtant plus que cela et un ourlet...(hum, en même temps c'est souvent comme ça, je cale sur le dernier truc...par exemple Gérard, vous vous en rappelez? Ben il attend toujours ses boutonnières...Le pauvre...)

Bref, elle a passé quasiment une année de chaise en chaise dans la pièce où je couds sans que j'arrive à m'occuper d'elle!

Et finalement pendant les vacances de Noël, c'est ma demoiselle couseuse qui lui a sauvé la vie...

Oui, c'est bien miss Pvalou qui a cousu pour moi la fameuse fermeture invisible que je fuyais depuis un an...

L'ourlet dans la foulée (par moi tout de même cette fois, j'ai réussi à repousser ma sainte flemme!), et quelques photos aussi, et voilà une petite robe qu'il aurait été dommage de d'abandonner à son triste sort tout de même...

J'aurais bien aimé les faire du côté de Paris, mes photos, mais bon, une fois de plus on se contentera du jardin...

Robe "La Parisienne" de Louis Antoinette, en version bicolore avec tissus du marché marseillais et du placard...

Bien bien bien...Et maintenant, c'est qui qui m'emmène en week-end parisien?...

Comment ça le programme c'est montagne?

Eeeeuh, je vous laisse, j'ai une combi de ski à coudre!

*tu perds rien pour attendre, ma parisienne, après je t'emmène à 

Bruxelles, tu verras, c'est pas mal non plus,

il paraît...

Je continue mon petit reportage sur les dernières coutures...de cet automne.

Mais avant, petite histoire...

Où l'on reparle de Sylvie...Oui oui, la Sylvie de Cdesyle, qui organise des défis couture de ouf... Cet été lorsque j'ai posté sur IG notre intention de séjourner quelques jours en Alsace avant d'aller voir notre grande en Allemagne, Sylvie a spontanément proposé de se renconter et même de nous accueillir carrément pour nos premières nuits alsaciennes...En vrai j'étais un peu intimidée, ce n'est pas forcément évident de débarquer ainsi chez des "presques inconnus"...Le comble, c'est que cela ne me pose aucun problème lorsque c'est moi qui invite, d'ailleurs!

Mais bon, nous avons donc passé deux jours chez Sylvie, sympathisant et  profitant de son hospitalité, nos hommes ont rapidement trouvé terrain d'entente et sujets de discussions, sportifs ou autres, et nous avons bien évidemment parlé couture...(mais pas que, d'ailleurs!)

Et lorsque nous sommes partis planter notre camion un peu plus loin dans la campagne, Sylvie m'a somptueusement fait cadeau de "quelques"  coupons de son joli stock de tissus...

Tissus et joli cadeau auxquels je me suis empressée de faire honneur cet automne...

Cette blousette à volants par exemple, que j'avais depuis longtemps dans mes petits papiers... Elle semblait faite tout à coup pour ce tissu...

Donc j'ai cousu "La Rousse" en  tissu  CdeSyle!

Ensuite il a fallu attendre un peu pour le blog...

Mais...

Le bonheur d'avoir remis la main sur ma photographe pendant les vacances de Noël...!

Et c'est reparti pour quelques clowneries...On a fait trouze mille photos qui pour une fois me plaisaient bien dans le fin fond du jardin, mais rassurez-vous je ne vais en mettre "que" la moitié!

Défilé! 

Hop, sur le pont, photos de dos, façon bouge ton corps devant l'objectif, je jette négligeamment mon gilet cashmere tout neuf de Nowel sur mon épaule...

Et il s'accroche dans le rosier du petit pont...

ça calme...

Allez, on arrête de se prendre au sérieux, ça marche pas de toutes façons, elle est même pas repassée ta tunique, laisse tomber!

La Rousse dans ce tissu léger, c'est comme les robes de petites filles, ça touurne! Et moi j'aime ça...

Patron pdf La Rousse,  de chez delphine et Morissette, pour une blonde, logique, de chez Delphine et Morissette, et tissu alsacien de chez Syvie!

Bref,Je l'aime bien ma petite blouse, elle s'entend bien avec mes autres vêtements, facile à porter facile à vivre, et petit à petit je me rends compte que je porte de plus en plus facilement ce que je couds, même si ce que je couds n'est pas toujours raisonnable, atteindrais-je l'âge de la raison?

* encore merci pour votre accueil à tous Sylvie, et de m'avoir gâtée comme ça,

 et tu sais que vous êtes les bienvenus si l'envie vous vient de faire

un tour dans le sud-ouest!

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(petite pensée pour Coluche au passage, définitivement je ne peux entendre ce prénom sans me retrouver un paquet d'années en arrière...)

Mais venons en plutôt au fait...Mon Gérard à moi, même s'il est un peu clownesque sur les bords n'a pas grand chose à voir avec Coluche, non, mon Gérard à moi c'est juste un manteau, cousu pour le #défiauchaud de Sylvie...

Un manteau à carreaux.

A gros carreaux.

Fragments, suspense, erreurs, hésitations...ça commence comme ça, et celle qui a l'oeil aura vu le loupé des raccords, trop tard, j'ai coupé...grand moment de solitude pour l'assemblage de la doublure, pour les boutons j'hésite encore...

J'aime bien répondre aux défis de Sylvie, ça me rappelle le temps de la blogo d'avant, celle des défis 13 initiés par La Poule, et autres challenges divers et variés.

Pourtant j'ai hésité, j'y vais, j'y vais pas, aurai-je le temps ou pas, et le fait est que j'ai terminé in extremis! Samedi, date limite d'envoi des photos...

Enfin presque.

Il manque toujours les boutons.

Mais j'ai une bonne excuse, j'ai chopé la grippe...Et je viens de passer un week end calamiteux à comater entre lit et canapé.

Et donc pas question dans cet état de m'attaquer à des boutonnières. C'est déjà assez stressant en temps normal.

Quelques photos vite faites samedi, en l'état, avant que le méchant virus ne me terrasse...

Veste Gérard de République du Chiffon, lainage à carreaux du stock. Petites modif : pas de poche poitrine, et manches en un seul morceau, histoire de moins galérer sur les raccords.

Pour la petite histoire, s'il était hors de question que je couse ce week-end, j'ai quand même pu potasser le pas-à-pas de la veste Michelle (malheureusement indisponible quand j'ai cousu Gérard -couture un peu pifométrique du coup), je sais donc enfin tout sur la pose d'une doublure et ce mystérieux glaçage dont j'entendais parler depuis quelques temps...Et pour bien faire en fait il faudrait que je remette mon Gégé sur l'envers et que je reprenne tout ça un peu plus correctemement... Autant vous dire que je ne suis pas très motivée...

Mais on va dire que c'est la faute au grand méchant virus et on va tranquillement attendre que l'envie revienne!

Et pour la seconde petite histoire, j'avais ce lainage dans l'armoire aux tissus depuis des lustres, je ne sais même plus où je l'avais acheté, je sais que c'était un coup de foudre que je voyais transformé en pantalon (oui oui, je me rêvais un grand pantalon à carreaux)...Sauf qu'avant Sorell j'avais très peur de coudre un pantalon...et après...après la tête de ma demoiselle Pvalou quand j'ai évoqué cette éventualité m'en a dissuadée direct!

Et si le coeur vous en dit vous pouvez aller faire un tour chez CdeSyle pour admirer la belle galerie des participantes. 60 tout de même, quel beau succès! (et quel boulot aussi...)

Merci à toi Sylvie, on attend le prochain défi de pied ferme maintenant!

Sous-titre: couture boulet de l'automne.

Voici donc, accouché dans la douleur, l'ouvrage qui a occupé mes week-end de septembre ET d'octobre...

Au départ, une idée folle, coudre un pantalon, un vrai, avec des poches (passepoilées!), une braguette, des pinces, etc etc...

Un coup de foudre pour un patron, un patron de graaaaand pantalon. Oui, moi j'aime les pantalons comme ça, et je n'en trouve plus dans les magasins!

Coup de foudre aussi pour le tissu, (hum, là, clairement, j'aurais peut-être dû faire le tour du magasin 7 fois en courant avant de me décider, ...)

Aaah il est beau, c'est sûr, mais plus galère à coudre, c'est pas possible!

Ce tissu-là, tu le regardes une seconde, il perd un cm en effilochage! (et vive la surjeteuse...)

Et c'est parti pour une longue course d'obstacles! (franchis, contournés ou refusés, c'est selon...)

1) poche passepoilée au dos - réussie, une! (si on ne regarde pas trop près...). Paralysée par la peur de rater la seconde, je ne l'ai pas faite!

2) plis, ok

3) Braguette: cousue et décousue au moins 10 fois, j'y ai passé un dimanche aprèm entier...abandon...avant de trouver sur le net le dimanche suivant le super pas à pas illustré de la créatrice du patron de mon pantalon... No comment!

4) Braguette cousue, premier essayage. Impossible de fermer, je n'ai pas la taille fine qui va avec mon tour de hanches...Ne sais pas adapter le patron, et plus de tissu...C'est embêtant...

5) Défais les plis, remplace par des pinces. Ouf!

6) Poche gousset. Comprends rien aux explis, plus la patience de suivre le tuto, un léger ras-le-bol pointant le bout de son nez. Décide de ne mettre que le petit rabat. Poche trompe-l'oeil, donc...

7) Taille élargie=ceinture trop courte...Rhhhaaaaaa!!!! Et plus assez de tissu pour en recouper une...Bilan : bidouillage pour récupérer des bouts de l'ancienne pour le dessus, doublure ceinture pas dans le droit fil, grosse tricheuse!

Sinon pour le reste, ça va, ah non, j'ai foiré aussi le boutonnage, suite au 7), le bouton aurait dû être centré...

8) Ah non, j'oublais, j'ai supprimé les passants de ceinture, aussi...T'façons j'ai pas besoin de ceinture, rapport à la taille qui gna gna gna...

A ce stade là des opérations, les vraies couturières ayant fait une syncope, je peux enfin vous montrer quelques photos!

Photos du pantalon porté, froissé, hein, soyons logiques jusqu'au bout!

Pantalon Sorell de chez PaulineAlice, (et franchement il est nickel, avec pas à pas photos téléchargeable en anglais ET en français très clair, si seulement je l'avais cherché avant...) Tissu Le Comptoir du Tissu à St-Médard en Jalles, très chouette aussi à condition de sortir victorieuse du combat!

 Bilan: j'adore mon grand pantalon et je le porte, peur de rien, et je me prépare psychologiquement à en refaire une version (en lin) pour cet été...

Et à petit J.  qui à l'école m'a soudain demandé - en plein atelier - très perplexe - :

"Maîtresse, pourquoi t'es habillée comme ça?"

"Comment comme ça?

"Beeen, comme ça!"

Je réponds:

"Parce que j'en ai envie!"

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